Pas de défaitisme! c'est dingue, une seule équipe est en position de jouer au top niveau national dans cette ville, et je lis qu'il est peut etre préferable de voir l'AVB rester en proB pour y jouer les cadors, que de végeter dans le bas de tableau de proA...
Il y à 2 choses bien distinctes pour moi, la politique du club et sa gestion qui sont quasi irréprochables, et de l'autre coté , le fait que la municipalité ait laché le club comme tous les autres clubs d'Avignon.
Eh oui, Avignon est une ville de culture, vous ne l'avez pas remarqué? pas de place pour ces gros boeufs de sportifs (pratiquants ou supporters), la renommée de la ville n'attends pas apres le sport, son patrimoine somptueux et son festival suffisent amplement...
Moi, je préfere voir mon équipe jouer en proA, quit à lutter pour le maintien (ce qui n'est pas certain, car les saisons se suivent sans se ressembler, meme d'un étage à l'autre).
Pendant 6 ou 7 ans, j'ai suivi et soutenu cette équipe de tout mon coeur , de toutes mes tripes, ne loupant jamais un match, faisant partie du "kop", qui n'etait pas encore à l'époque les blue eagles, gueulant, tapant des pieds, gesticulant, voyageant (Paris en finale contre le PUC, ou pour un match contre PSG), Montpellier, Sete, Cannes, Martigues, etc...
Aujourd'hui, mon age canonique (bientot 29...), ma vie, mon boulot (comme demain soir), m'empeche d'assister aux matchs, mais je suit tous les resultats, et mon coeur est avec l'AVB, et je serais là pour la finale si jamais on passe contre Nice.
J'estime que c'est à la jeunesse de cette ville de se mobiliser, de "prendre les armes" (pacifiquement s'entend), de soutenir cette équipe, comme c'est le cas depuis des années à Poitiers ou Tours, comme en mon temps, je le faisais avec mes potes.
Soyons fier d'etre Avignonais, fier de notre ville, de ce club!
ALLEZ L'AVB!!! l'exploit est possible, la finale, la proA, et demain, qui sait?
Mon coeur est avec vous demain (joueurs, supporters), mettez le ouaille, faites s'ecrouler champfleury!
Des émotions pour Avignon! comme à la grande époque.